A 1h30 de ferry de l'extrême nord d'Hokkaido se trouve l'île de Rishiri. Nous sommes tout près de la Fédération de Russie. D'ailleurs dans le port d'embarquement de Wakanai, les panneaux routiers étaient en russo-japonais.
Sur le ferry, je fais connaissance avec Jun, un japonais de 62 ans fraîchement retraité (après 38 ans dans la même agence gouvernementale de recherche marine). Sportif, très souriant, Jun est venu ici pour faire l'ascension du volcan majestueux qui surplombe l'île. Il profite à fond de sa toute nouvelle liberté pour sillonner le pays.
De l'approche de l'île se dégage une atmosphère mystérieuse, quasi violente. On a l'impression de débarquer au bout du monde et on éprouve un peu le sentiment rencontré il y a quelques années en terre de feux à Ushuaïa.
Sur le ferry, je fais connaissance avec Jun, un japonais de 62 ans fraîchement retraité (après 38 ans dans la même agence gouvernementale de recherche marine). Sportif, très souriant, Jun est venu ici pour faire l'ascension du volcan majestueux qui surplombe l'île. Il profite à fond de sa toute nouvelle liberté pour sillonner le pays.
De l'approche de l'île se dégage une atmosphère mystérieuse, quasi violente. On a l'impression de débarquer au bout du monde et on éprouve un peu le sentiment rencontré il y a quelques années en terre de feux à Ushuaïa.